Souvent quand je parle de mon travail, j’aime en simplifier le sens pour n’en évoquer que l’écume : “valoriser le beau”.
Mais, ce qui définit aujourd’hui le « beau » dans notre société de consommation est trop souvent associé au neuf, occultant par-là, un héritage bâti et culturel fantastique, mais périssable !
Cette fragilité me préoccupe, devenant ainsi l’essence de mon action.
En effet, notre patrimoine est un legs, dont nous devons poursuivre la transmission.
Il est ce beau transgénérationnel dont nous devons considérer la charge comme une chance, la chance d’appartenir à une histoire, à des valeurs et dont souvent la qualité n’est que l’accomplissement d’une utopie.
C’est par ce raisonnement que j’ai entrepris de mettre mon savoir-faire au service de notre patrimoine. C’est par une prise de conscience de cette valeur culturelle, autant que pour sa fragilité.
Il nous appartient donc ensemble de pérenniser ce patrimoine, parfois même de le relever, de le perpétuer afin de le respecter et de le faire aimer.
Cette pensée guide mon quotidien dans ma pratique professionnelle. Aujourd’hui, ce que je fais, je le dois au patrimoine, notre bien collectif. En retour, mon savoir-faire me permet de contribuer à la diffusion de sa valorisation.